des objectifs (de réduction des déficits) dans le cadre de la préparation du
projet de loi de finances pour 2012", selon un communiqué de l'Elysée. Depuis la
dégradation de la note de la dette américaine, dans la nuit de vendredi à
samedi, le chef de l'Etat était à la manoeuvre à partir de son lieu de vacances
dans le Var pour tenter d'en atténuer les conséquences en France, multipliant
des coups de fil avec ses homologues étrangers et ses ministres. "Revenir à
Paris, ce serait dramatiser inutilement la situation", affirmait lundi un
ministre à l'AFP. Finalement, M. Sarkozy a préféré rentrer, façon pour lui
d'afficher plus ostensiblement son volonté de contenir la crise, alors que les
places boursières jouaient au yo-yo, pour finalement chuter sévèrement mercredi
en clôture (-5% à Paris) sur fond de rumeurs d'aggravation de la situation en
zone euro.
L'agence de notation franco-américaine Fitch a même dû
confirmer la note AAA de la France, celle des emprunteurs les plus fiables,
alors qu'une
ugg bottes rumeur
la disait sur le point d'être dégradée, ce que Bercy a dû démentir. Face aux
menaces - réelles ou fruits de rumeurs - le message de l'exécutif se veut clair
: "Les engagements de réduction du déficit des comptes publics sont intangibles
et seront tenus quelle que soit l'évolution de la situation économique". Le
gouvernement compte y parvenir sans casser la croissance et en faisant en sorte
que la note ne soit pas
tn pas
cher - trop - salée pour les Français, à huit mois et demi de l'élection
présidentielle. Valérie Pécresse, ministre du Budget et porte-parole du
gouvernement, a dores et déjà indiqué que l'option du gouvernement pour tenter
d'y parvenir serait de supprimer certaines niches fiscales (il en existe plus de
500 qui coûtent 74 milliards d'euros par an). Dans son programme de stabilité,
transmis en avril à la Commission européenne, Paris avait promis une
intensification de la réduction de ces niches sur la période 2011-2014, avec un
objectif de 3 milliards d'euros par an.
"Peut-être faudra-t-il faire un
effort supplémentaire", a réaffirmé Mme Pécresse, dans le sillage de M. Baroin
(Economie). En revanche, elle a exclu une hausse des impôts, le président de la
République ayant érigé en dogme le fait de ne pas les augmenter. Nicolas Sarkozy
a profité de la réunion pour lancer un nouvel appel à la "responsabilité de
chacun, au-delà des clivages partisans", pour le respect de l'équilibre
budgétaire, alors que les socialistes refusent toujours de voter la "règle d'or"
qui permettrait son inscription dans la Constitution. Harlem Désir, premier
secrétaire par intérim du PS, a regretté que la réunion mercredi à l'Elysée
n'ait débouché sur "aucune impulsion politique nouvelle" et demandé au chef de
l'Etat de "prendre"
shox pas
cher des "décisions fiscales". Michel Sapin, secrétaire national du PS à
l'économie, a dénoncé sur BFMTV "les décisions irresponsables" et
"incompréhensibles" du gouvernement de baisser les impôts, notamment en faveur
"des plus riches". Il réclame "des décisions pour diminuer les déficits dès
ceinture pas cher l'année
prochaine". Bercy a "formellement"
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